mercredi 31 octobre 2007

Et si Meetic faisait baisser le prix de l’immobilier à Paris?


Les années se suivent et se ressemblent. Encore 8% d’augmentation des prix de l’immobilier à Paris sur la période 2006-2007, un léger ralentissement certes, mais des prix culminant à plus de 9000€ le mètre carrée dans certains arrondissements. 9000€… soit environ sept SMIC bruts. Imaginez sept smicards dans un mètre carré… Ça laisse rêveur.

Quelle est la cause de cette hausse perpétuelle ? Je vous répondrais très simplement, la courbe de Marshall. Petite notion d’économie primaire : une demande énorme rapportée à une offre faible, et vous obtenez des prix exorbitants. Que faire ? Pas grand-chose…enfin il y a bien une idée qui me vient…

En juin 2003, un colloque organisé par des chercheurs autour du thème de la mégalopole se rassemblait à Paris… et non au Club Med de Marrakech comme on aurait put le supposer. Ils démontraient alors que plus d’un 1 parisien sur 2 vit seul dans son appartement, soit plus d’un million de personnes. Imaginons une petite seconde si seulement 20% d’entre eux trouvaient le grand amour sur un de ces sites de rencontres, voilà plus de 100.000 logements libérés d’un coup…de là à penser à une baisse des prix suite à ce choc sur l’offre il n’y a qu’un pas…

The T.H.X

mercredi 24 octobre 2007

Statut : stagiaire, profession : coupable

Lu sur Rue 89 : " ce décret sur la gratification [des stagiaires] permettrait de limiter le dumping social dont sont responsables, à leur corps défendant, les milliers de jeunes stagiaires." Stagiaire depuis plus d'un an, je ne me sens pas responsable du "dumping social". Coupable de piquer le boulot d'un autre en revanche...

Le deal est simple. Contre un travail, on offre, à moi comme à d'autres, quelque chose qui n'a pas de prix : généralement on appelle ça l'expérience professionnelle. Parfois, en contrepartie on nous propose quelque chose qui n'a pas de prix non plus : la reconnaissance. La différence ? L'expérience n'a pas de prix, la reconnaissance ne paie pas.

En plein débat sur la rémunération des stagiaires, ceux-ci sont accusés de tirer vers le bas les salaires. On connaît la principale conséquence : une précarité accrue pour des jeunes pas encore sur le marché du travail mais déjà indépendants. On oublie souvent une autre conséquence : l'utilisation massive de stagiaires pénalise une autre catégorie de jeunes, les jeunes actifs, anciens ou futurs chômeurs.

Oui, le fait que j'aille travailler tous les jours, engrangeant de l'expérience, prive un jeune journaliste diplômé d'un boulot qui lui est dû. Alors qui est le plus précaire ? Moi le stagiaire avec mon tiers de Smic ou lui le journaliste condamné au chômage par un bête raisonnement économique : 300 coûte moins cher que 1500.

Le pire ? En prenant le boulot d'un autre, je creuse ma propre tombe. Pourquoi ai-je besoin d'expérience ? Pour mettre toutes les chances de mon côté afin d'être demain diplômé. Et chercher ensuite à mon tour un boulot de journaliste. Mais plus payé a 30% du Smic. J'aurais fait des études tout de même. Ben oui mais le petit stagiaire qui n'en veut il est moins cher que toi. Dès lors ce n'est pas mon salaire qui baissera - je n'accepterai pas d'être payé comme un stagiaire- c'est mon boulot qui me passera sous le nez.

Alors oui je sais la profession est en crise. Mais pour se convaincre de l'universalité de ma situation, il suffit de lire les témoignages de centaines d'autres stagiaires dans la banque, l'assurance, les services. Qui font aujourd'hui le travail d'un cadre... pour pouvoir demain devenir un cadre à part entière. Espérons pour eux, espérons pour nous, espérons pour moi, que le jour ou ils le seront devenu, leur place ne sera pas déjà prise...

lundi 22 octobre 2007

La lettre de Guy Môquet à laquelle ils ont (étrangement) échappé...

Tous les lycéens français devaient ce matin écouter une lecture de la lettre du préparateur psychologique du XV de France. Guy Krivopissko, chercheur, rappelle une autre réalité. Il a exhumé dans "La vie à en mourir - Lettres de fusillés" ces quelques mots écrit de la main du jeune Guy Môquet le jour de son arrestation. Une contre-lettrebien loin des valeurs du sarkozysme...

« Parmi ceux qui sont en prison
Se trouvent nos 3 camarades
Berselli, Planquette et Simon
Qui vont passer des jours maussades

Vous êtes tous trois enfermés
Mais patience, prenez courage
Vous serez bientôt libérés
Par tous vos frères d’esclavage

Les traîtres de notre pays
Ces agents du capitalisme
Nous les chasserons hors d’ici
Pour instaurer le socialisme

Main dans la main Révolution
Pour que vainque le communisme
Pour vous sortir de la prison
Pour tuer le capitalisme

Ils se sont sacrifiés pour nous
Par leur action libératrice

lundi 1 octobre 2007

Joost, la télé du futur

Le projet était dans les cartons depuis quelques mois déjà. Il semble avoir convaincu les diffuseurs. Joost, web télé nouvelle génération a atteint sa vitesse de croisière. Présentation.

Elle a à peine atteint sa vitesse de croisière que, déjà, la VOD est attaquée de toutes part. Et sur ses deux thèmes d'innovation : le prix et la performance. La preuve avec un nouvel outil à la fois 100% gratuit et surpuissant : Joost. On avait plus de nouvelles de ce projet qui avait fait beaucoup de buzz il y a quelques mois. Et puis, aussi rapidement qu'on l'avait oublié, Joost est revenu. La version bêta est téléchargeable ici.

Une fois installée, la télé virtuelle n'a rien a envier aux nouveaux outils proposés par les FAI. Techniquement, Joost est aussi performant qu'un système de VOD classique, comme le dernier né de Neuf. Le contenu en moins, le prix en plus.

L'outil est américain et ça se sent. 90% du contenu est diffusé dans la langue de Paris Hilton. Pas bien grave pour regarder la chaîne "Extreme Sports" ou le World Poker Tour, plus embêtant pour les news. Même pour une bêta, les diffuseurs sont au rendez-vous. De nombreux médias anglophones (discovery channel, Reuters, Paramount...) ont en effet mis leur contenu à disposition. Les francophones suivent, doucement. TV5 a posté sa première contribution récemment avec un documentaire sur le rugby.

Avec une utilisation simplissime, des vidéos haute qualité même (et surtout) en plein écran, Joost a tout pour devenir une plateforme gigantesque. De quoi tuer la VOD payante ? Pour l'instant de grands médias jouent le jeu. Continueront-ils a fournir gratuitement du contenu ? On peut présager que, quitte à laisser une part de leur gâteau, les diffuseurs préfèreraient fournir Joost plutôt qu'alimenter le P2P... Question d'image de marque.

vendredi 28 septembre 2007

MPP... au Grenelle de l'environnement

 

© 2007 Modèle conçu et réalisé par Fannie