dimanche 11 mars 2007

Aïe Teck : Ma petite entreprise, connaît pas la crise.

1er août 2006, la loi relative aux droits d’auteurs et aux droits voisins dans les sociétés d’informations est applicable. Un débat enflammé de plusieurs mois venaient de se terminer, qu’en est-il aujourd’hui ?


Le 29 novembre dernier une internaute de 29ans est condamnée à une amende de 450euros pour téléchargement illégal (1300 morceaux). Sa collection de cd originaux s’élevant à 300, peut on toujours parler de pirate ? La semaine dernière c’était une grand-mère qui écopait de la même sentence. Egalité devant la loi quand tu nous tiens….

Finalement là où des sanctions progressives devaient toucher les « pirates » selon leur degré d’implication, il n’y aura désormais qu’une seule et unique sanction, au maximum 3ans et 300.000 euros d’amende. Une aubaine pour reboucher le trou de la Sécu ? Et pourquoi pas ? Sachant qu’une étude récente de l’IDATE montre que 9 millions d’internautes français téléchargent illégalement, faites le calcul. Par contre c’est le ministère de l’Intérieur qui risque de faire grise mine, va falloir commencer la construction de nouvelles prisons pour toutes ces têtes blondes récidivistes.

Les Majors et les FAI se sont mis d’accord : les internautes payeront…Mais il faut les comprendre les pauvres, c’est la crise, la banqueroute n’est pas loin, leur résultats financiers sont calamiteux…

Dure année pour Universal Music Group, seulement 9% d’augmentation pour un chiffre d’affaires de plus de 2.6 milliards de dollars. Pour la Warner, la baisse de 11% du chiffre d’affaire de la branche musicale est regrettable, mais le chiffre d’affaire du secteur du numérique (lecteur Divx, mp3, cd, consommables, nécessaire à l’utilisation de musiques téléchargées) augmente de 45%.

Les Majors qui continuent de percevoir 50% des recettes d’un album, d’engranger une marge considérable sur les singles, ne reculent devant rien. Elles viennent d’inventer la chanson pour téléphone portable. A savoir que le morceau est restreint à un couplet et deux refrains et est vendu via le téléphone. Autant dire qu’on y gagne en qualité…ou pas.

Les transformations de l’industrie du disque réduisent donc la diversité des artistes et surtout leur qualité, heureusement certains d’entre eux préfèrent leur passion à leur Plan Epargne Logement et ont décidé de se regrouper pour diffuser leur musique librement et gratuitement, via des sites indépendants qui promeuvent les jeunes talents. Selon certaines sources, Universal souhaiterait faire de même en confiant son catalogue à un Start Up new yorkaise qui se rémunérerait grâce aux publicités (encore et toujours).

Deux sites de partage légal et gratuit:

www.jamendo.com
www.keopz.com

The T.H.X

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