Et dans 20 ans? Sarkozy après la défaite
Souvenez-vous…le 6 mai, il est 20h, François Bayrou candidat de l’UDF écrase Nicolas Sarkozy candidat de l’UMP (55%-45%). Ce nom ne vous dit peut être plus rien, mais il s’agissait à l’époque du grand espoir de la droite néolibérale. Ambitieux, réformateur, il avait alors décomplexé le discours du Front National et de son leader Jean Marie Le Pen. Favori des médias et des sondages, il avait cependant échoué lors de la dernière ligne droite, face au candidat du Centre. Ce dernier qui finalement s’avérera aussi charismatique et mobilisateur que René Coty en son temps, réussit pourtant à vaincre la machine électorale de l’UMP.
Rappelez-vous, le battage médiatique, les tentatives de déstabilisations, les phrases chocs, la connivence avec certains grand journalistes (tel feu Jean-Pierre Elkabbach…mort à l’antenne en annonçant les résultats), tout ça détruit par un Centriste acharné au volant d’un tracteur au Colza…
A partir de là, c’est la fin de l’Empire Sarkozy, ses ministres rejoignent tous Bayrou pour former l’éphémère gouvernement d’unité nationale (oh je vous vois rire…mais c’est tellement facile avec le recul …).
Puis c’est l’engrenage, Cécilia s’en va, cette femme de pouvoir est une nouvelle fois attirée par les strass et la politique en rejoignant l’été suivant le nouveau premier ministre Philippe Douste-Blazy à New York. Les photos de cette nouvelle idylle font la une de tous les magazines, mais c’est finalement Paris Match qui obtient les premières réactions de l’ancien ministre de l’Intérieur. L’homme est abattu, la trahison de ses fidèles a été trop soudaine selon lui : « Ils n’ont même pas eut la décence de le faire dans mon dos !» .
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