lundi 12 mars 2007

Nerfs du temps: Du vieux avec du vieux...

Ils se sont tant détestés... Cette année encore, on va pouvoir entendre Sarkozy taper sur Jospin, DSK se farcir Fillon, Fabius se chiffoner avec Barre ou Alliot-Marie batailler avec Le Pen. Un vrai paradoxe dans " l'élection de la rupture ".

Après les adieux télévisuels de son chef de toujours, Dominique de Villepin -plus chiraquien que Chirac lui-même- rallie ce matin Nicolas Sarkozy. Au final pas vraiment une surprise mais une vraie aberration politique au regard de l'Histoire ("Sarkozy? Il faut lui marcher dessus et du pied gauche si possible ça porte bonheur").

Une implacable logique en fait, celle là même qui avait eu raison des derniers ministres chiraquiens encore en place : Raffarin, Fillon, Alliot-Marie, Baroin tous recasés dans l'équipe de campagne de leur ancien cauchemar.

Au PS, un même son de cloche. L'équipe de la loose est elle aussi bel et bien réunie: Jospin, Fabius, DSK et Lang pour épauler la (presque) nouvelle Ségolène. Mais là ou Sarko a renoué avec les vieilles méthodes totalitaristes pour dominer sans partage la droite française, Ségo a bel et bien commis une (des) erreur(s) de casting en ramenant les éléphants à la ménagerie.

Alors à qui les hommes neufs? Bayrou? Il a interêt puisque c'est son message marketing même si il s'est encombré du plus vieux des centristes, Raymond Barre. Le Pen? Laguiller? L'adjectif "neuf" fait déjà désordre près de leur nom. Voynet? Buffet? De Villiers? Tous ministres d'un système qu'ils dénoncent aujourd'hui...

Quel bilan à donner à cette course effrenée aux soutiens? Malheureusement, un invraisemblable statu quo politique qui peut faire craindre une fois de plus une dégoput massif des français pour cette oligarchie politique qui truste le pouvoir depuis un quart de siècle.

Aucun commentaire:

 

© 2007 Modèle conçu et réalisé par Fannie